Un documentaire captivant.

COUV tout petits face aux ecransLe Dr Anne-Lise Ducanda, médecin de PMI, s'interroge quand, entre 2003 et 2017, elle reçoit sept fois plus d'enfants en difficulté qu'à l'accoutumée : retard de langage, agitation, intolérance à la frustration, maladresse, difficultés de communication… Un constat s'impose : 95 % des enfants en difficulté consultant le Dr Ducanda sont surexposés aux écrans.

Un documentaire très intéressant qui explique clairement que la surexposition des tout-petits aux écrans perturbe leur développement.

Étayé des nombreux témoignages de parents mais aussi de professionnels de la santé et de l'éducation, ce livre permet de se rendre compte de l'impact de l'utilisation des écrans à l'échelle de notre société. 

Le Dr Anne-Lise Ducanda ajoute une pierre à l'édifice que plusieurs professionnels de la santé érigent depuis plusieurs années pour développer un usage raisonnable du numérique, à l'instar de Serge Tisseron et des balises 3-6-9-12 et de la méthode des 4 pas de Sabine Duflo.

 

 

 

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Une BD jeunesse coup de coeur.

COUV armelle et mirkoArmelle est une tortue qui a une peur panique, une peur débordante et paralysante du noir. C'est problématique lorsqu'au moindre danger, on se replie dans sa carapace alors qu'il y fait bien sombre. Mais que voulez-vous, les tortues ne sont pas taillées pour la course et la forêt recèle de dangers. Mais la lumière et la bienveillance ne se trouvent-elles pas auprès d'un ami, surtout si c'est une luciole ?

Cette BD pour jeune lecteur propose une histoire touchante et poétique, superbement illustrée et mise en couleur.

Petit ou grand, on se plonge avec ravissement dans les pages lumineuses et colorées de la bande dessinée aux côtés d'Armelle et Mirko, personnages très attachants.

 

 

 

 

 

 

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Mémoires de goulags

Michaël Prazanprazan est documentariste et écrivain. Spécialiste des idéologies meurtrières, il accompagne la plupart de ses films d’un récit de voyage mêlant anecdotes de tournage.

Dans Varlam publié chez Rivages et qui succède à la sortie de son film Goulag(s), Michaël Prazan nous conduit de Moscou à la Sibérie orientale sur la « route des ossements » par des températures oscillant entre - 40° et - 60° à la recherche de traces et de témoins de ces camps de travail nés sous le régime tsariste, devenus goulags dès 1918 et dont le dernier n’a fermé qu’en 1988.

Varlam c’est le prénom de Varlam Chalamov considéré comme le plus grand écrivain des camps, admiré et très estimé en Russie mais méconnu en France. Il est le fil rouge de cette quête mémorielle.
Dans ce récit on apprend qu’épuration et répression sont mis au service d’une vaste et profitable entreprise d’exploitation minière qui a fait des millions de morts. Cette histoire met en lumière les rapports complexes de domination qu’entretenait l’URSS puis la Russie actuelle avec ses pays voisins, notamment l’Ukraine.

Varlam c’est aussi le nom donné à un jeune chat, découvert au milieu de nulle part dès le 1er jour de tournage en Sibérie. Littéralement en train de geler, il est sauvé par l’équipe et devient un personnage à part entière. Ce petit chat polytraumatisé nous accompagne tout au long du récit. On assiste à sa lente guérison et au développement du lien très fort qui s’instaure entre l’animal et le réalisateur.
Double félin de Varlam Chalamov, il incarne la résistance extraordinaire dont ont fait preuve les zeks, prisonniers des camps dans des conditions de détention extrêmes.

Varlam c’est enfin une histoire de rencontres et de découverte de la Sibérie, de ses paysages d’une beauté époustouflante, des Evenks, éleveurs de rennes, vivant sous un système matriarcal, pratiquant le chamanisme, rebelles aux influences russes.