Système K » comme Kinshasa
Au milieu de l'indescriptible chaos social et politique, une scène contemporaine bouillonnante créée à partir de rien, crie sa colère et rêve de reconnaissance. Malgré le harcèlement des autorités et les difficultés personnelles des artistes, le mouvement envahit la rue et plus rien ne l'arrêtera !
À Kinshasa, le ghetto est accolé à la ville. C’est là que Nicolas Barret, le réalisateur, qui cherchait des cigarettes, a découvert un lieu d’une énergie incroyable où tous les arts se croisent : une incroyable scène des arts visuels. À partir de là, il est rentré à Paris, a acheté des caméras, puis est reparti là-bas. Il lui a fallu 5 ans pour faire ce film fait de rencontres d’artistes.
Dans, Système K, il est beaucoup question de la matière.
La République du Congo est un pays très riche en matières premières mais ses habitants vivent pour la plupart dans une extrême pauvreté. C’est à partir des rebuts de ce qui a été fabriqué que les artistes rencontrés fabriquent « des mondes ». Et quand on regarde les performeurs, c’est aussi avec la matière des conflits sociaux et économiques du pays qu’ils produisent.
Un témoignage sur la puissance de la création artistique face à la guerre et à l’oppression.
"Un art de la fièvre" hallucinant voire hypnotique !