Pour son dernier long métrage, les bonnes étoiles, Hirokazu Kore-eda a planté son décor en Corée. A Busan, par une nuit pluvieuse, So-young, une toute jeune femme abandonne son bébé dans une baby box sur un parvis d’église.
Deux « pieds-nickelés » le dérobent afin de le proposer sur le marché noir de l'adoption. Mais lorsque la jeune mère revient rechercher son enfant, elle les découvre et décide de partir avec eux sur les routes de Corée, en road-trip, pour lui trouver de « bons parents, sans savoir que deux détectives sont sur leur piste. Ce périple à travers la Corée va profondément changer le destin de ceux qui vont croiser le chemin de ce nouveau-né.
Sur un sujet grave le réalisateur interroge à nouveau les liens familiaux multiplie les points de vue de chacun sans jamais juger. Il signe une fable sociale, entre mélodrame et scènes presque burlesques. Pas de pathos mais de la pudeur revêtue d’humour noir. A noter l’interprétation particulièrement réussie de Song Kangho, le héros de Parasites, et de Lee Jieun, star de K. Pop.
Un petit chef d’œuvre de subtilité et de délicatesse.