L’emprisonnement, la liberté.
Trois fois la fin du monde, un récit de Sophie Divry en trois parties, où le personnage principal, Joseph, se retrouve successivement enfermé puis libre. Mais que représentent ces notions lorsqu’on est prisonnier de soi-même ?
Dans une histoire concise et bien maîtrisée, Sophie Divry, propose une introspection sur notre condition d’humain avec un réalisme trois fois renouvelé. D’abord, avec la vie en milieu carcéral, puis, suite à une explosion nucléaire, la liberté d’organiser sa survie « naturellement » dans une zone « contaminée » inhabitée, et enfin la quête vers ses semblables.
Tout au long de l’histoire, c’est la réflexion sur la solitude, souhaitée, subie ou vécue qui conditionne les choix du héros.