Un père de trop.
Avec Un putain de salopard, Régis Loisel et Olivier Pont entraîne le lecteur en pleine forêt amazonienne, dans une aventure rocambolesque et palpitante aux côtés d’un héros naïf parti à la recherche de son père.
Ce qui devait être une simple quête va vite tourner au cauchemar… Un début de série très prometteur !
Après la mort de sa mère, Max découvre deux photos presque identiques où on le voit enfant avec sa mère, mais chacune avec un homme différent. Lequel est son père ? Bien décidé à faire la lumière sur ses origines, il débarque à l’aéroport de Kalimboantao, un petit village au fin fond du Brésil. Un peu perdu dans cet univers hostile, il est aidé par trois infirmières venues prendre la relève dans un dispensaire.
Si le récit débute doucement comme un film d’aventures léger, le rythme et la tension s’accélèrent et la comédie prend des allures de thriller. Les personnages attachants, hauts en couleur nous entraînent rapidement dans leurs péripéties pimentées d’amour et d’humour avec des dialogues percutants.
Olivier Pont (le dessinateur du magnifique Où le regard ne porte pas…) nous transporte totalement dans cette contrée à la fois attirante et dangereuse. Son dessin vivant, chaleureux, plein de sensualité débordante, colle parfaitement à cet univers.