Hiroshima mon amour
Jean-Gabriel Périot, connu pour ses documentaires politiques s'essaie cette fois à la fiction. Avec Lumières d'été il nous invite à une balade poétique à travers le Japon mêlant passé et présent dans la ville d'Hiroshima.
Akihiro un cinéaste japonais vivant en France vient à Hiroshima pour interviewer Madame Takera, une hibakusha, survivante de l'explosion atomique. Après cette longue et éprouvante interview tournée dans un plan séquence de vingt minutes il éprouve le besoin d'aller marcher dans le parc du Mémorial de la Paix où il rencontre Michiko.
Intrigué par cette jeune femme volubile, il décide de la suivre à travers Hiroshima puis au bord de la mer. Ils vont y rencontrer un vieux pêcheur et son petit fils. Tous les quatre vont passer la soirée ensemble, manger le produit de la pêche et participer à la Fête des Ancêtres où l'on prie, on danse, on chante, on brûle des baguettes d’encens.
Avec légèreté et gravité, réalisme et onirisme, le réalisateur interroge avec délicatesse et pudeur notre rapport à l'histoire, avec la simple volonté de mieux la comprendre pour s'en affranchir et mieux vivre le présent. Il convoque les fantômes du passé pour aider les vivants.