Chasse à l'homme.

Pour son entreprise Jacques Ramirez est un employé modèle. Pour la mafia mexicaine il est un dangereux tueur à gages.
Dans ce premier volet de Il faut flinguer Ramirez, Nicolas Petrimaux rend hommage aux polars des années 80 et réalise un récit joyeusement déjanté et trépidant.

Falcon City, Arizona. Jacques Ramirez travaille au service après-vente de la société Robocop, une entreprise d'électroménager, leader de l’aspiration des poussières. Discret, ponctuel, appliqué et d'une gentillesse rare, il a un talent incroyable pour réparer les aspirateurs. On dit même que c'est le meilleur. Sa vie bascule le jour où deux membres d'un dangereux cartel mexicain pensent le reconnaître comme étant un assassin redoutable et redouté . Est-il celui qu'il paraît être ? Les deux mafieux vont passer leur temps à vouloir l’éliminer !

Pour sa première bande dessinée Petrimaux propose un cocktail détonnant sans temps mort, empli d'humour absurde (les scènes d’admiration pour les produits Robotop et les fausses pubs sont truculentes), de références, de dialogues incisifs et de tous les ingrédients du film de gangsters et d'action des années 80 : un cartel mexicain, des explosions, des femmes fatales, des scènes de poursuites en voitures endiablées...

Cet album est aussi une belle réussite visuelle. Les dessins sont hauts en couleur. Avec un trait légèrement caricatural, la galerie de personnages vaut le détour : des hommes de main patibulaires stéréotypés, le héros, muet, a tout sauf la tête de l’emploi avec ses pantalons trop courts et sa coupe afro.
Un polar explosif et drôle dans la veine des films de Tarantino et des frères Coen ! On se régale.

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