Un film qui a du chien.
Le réalisateur texan, Wes Anderson, a engagé des acteurs plus cabots que nature pour son nouveau long métrage l'île aux chiens une dystopie canine.
Magasaki, dans un Japon futuriste. Pour faire face à la grippe canine qui sévit à Magasaki, les chiens sont mis en quarantaine sur ordre de Koyabashi, le maire de la ville. Atari, son fils adoptif, décide d'emprunter un avion pour aller à la rescousse de Spot, son fidèle compagnon. Aidé par une bande de cinq chiens intrépides et attachants, Rex, King, Duke, Boss et Chief, il découvre une conspiration qui menace la ville.
Tourné en stop motion, technique déjà utilisée pour le Fantastic Mr. Fox, le film brille par un récit à tiroir où les flash back et les intrigues s'entremêlent faisant la part belle au jeu des toutous plus craquants les uns les autres. Wes Anderson rend hommage au cinéma japonais des années 60. L'esthétisme hyper léché de son film (de nombreux plans ressemblent à des estampes) n'occulte pas la critique sociale. Récit d'une société totalitaire, gérée par un tyran malhonnête et compromis qui décide de bannir un groupe entier en les pointant du doigt comme étant les uniques responsables de tous les maux de la ville. Écho à tous les populismes d'hier et d'aujourd'hui ?